Luxottica réinterprète deux modèles iconiques de la marque Persol, en versions solaire et ophtalmique. Créé en 1963 et porté par Steve McQueen dans le film The Thomas Crown Affair, le modèle 649 était le premier à pouvoir être plié en quatre pour être glissé dans la poche de poitrine d’un veston. Luxottica reprend le modèle classique (PO714) et une évolution moderne du modèle (PO714S). Le lunetier italien fait aussi revivre le modèle Cellor (PO3105S), qui tient son nom des matériaux qui le composent (cellulose et or). Le PO9714VM et le PO3105VM sont les deux versions ophtalmiques. http://www.luxottica.com/
Huit nouveautés chez Claire Goldsmith
Claire Goldsmith lance huit nouveautés dans sa collection Legacy. On y retrouve notamment la Segal, avec une face d’une couleur sombre à laquelle vient s’ajouter un trait d’une couleur plus éclatante (ex. noir et indigo), et Victory, en acétate translucide dans différentes teintes comme Écran de fumée, Miel ambré ou Noir sur Thé anglais. Autre nouveauté : la monture solaire Hampstead, dans la collection Sun de la marque Oliver Goldsmith. http://www.clairegoldsmith.com/
Tura lance des nouveautés de Lulu Guinness
Lulu Guinness lance quatre nouveaux modèles solaires pour femme à la forme œil-de-chat (L114, L117, L122, L123). Les nouveautés mettent en vedette des cristaux, de l’émail et des imprimés italiens provenant de la collection de sacs à main de la marque. Les détaillants qui précommandent ces nouveautés et les font livrer avant la fin de l’année auront droit à un prix promotionnel. Le modèle 117 est notamment inspiré par la forme rétro Club Master, modifiée en ovale avec un coin en œil-de-chat. Le motif imprimé « chat sauvage » est utilisé sur le sourcil et les branches. http://www.tura.com/
EyeCheck en lice pour le prestigieux prix James Dyson
EyeCheck, une jeune entreprise fondée par des étudiants de l’Université de Waterloo, s’est classée parmi les 20 finalistes au James Dyson Award.
Le James Dyson Award (du nom de l’inventeur de l’aspirateur sans sac Dyson) est un prix de génie du design valant 46 000 $, en plus d’une somme de 18 000 $ remise à l’université du projet gagnant.
Développé par Ashutosh Syal et Daxal Desai, deux diplômés en ingénierie et conception des systèmes de l’Université de Waterloo, EyeCheck vise à offrir des soins oculaires abordables dans les pays en voie de développement, grâce à une application de téléphone intelligent, développée pour le BlackBerry 10.
L’application prend d’abord une photo d’une personne, permettant de voir si elle est myope ou presbyte ou de détecter une opacité dans les yeux. On peut par la suite prendre une photo de l’œil même. Celle-ci permet d’établir une prescription, qui doit toutefois être confirmée par un optométriste. Grâce à l’appareil, un examen de vingt minutes est ramené à environ trois minutes.
Pour l’instant, l’équipe travaille à développer des prototypes. Ses membres comptent aller faire des essais dans des « camps de soins oculaires » tenus dans des pays en voie de développement. « C’est une chose de travailler avec des organismes de charité ici au Canada, en dégustant une tasse de café, mais c’est complètement différent d’aller parler à des volontaires directement sur le terrain, en Inde », souligne Ashutosh Syal.
Source : http://www.insidehalton.com/news-story/4919630-dyson-award-has-eyes-for-waterloo-startup/
Première au Canada : deux patients reçoivent l’implant Argus II
Deux patients de l’Hôpital Toronto Western sont devenus les premiers au Canada à recevoir la prothèse rétinienne Argus II (Argus II Retinal Prosthesis Device).
Les deux patients ont perdu la vision à cause de la rétinite pigmentaire. Cette prothèse ne leur redonne pas une vision complète, mais leur permet de percevoir la lumière.
Chaque patient porte une paire de lunettes avec une caméra vidéo intégrée. Ils ont au préalable subi l’implantation d’une prothèse de la taille d’une efface de crayon dans la rétine. L’information de la caméra est transmise, sans fil, à des électrodes dans l’implant, et convertie en pulsations électriques. Ces dernières sont transformées en images, elles-mêmes transmises au cerveau. Le patient doit faire une réadaptation intensive pour apprendre comment traiter ces images.
L’implantation a déjà donné des résultats. La patiente Orly Shamir détecte désormais un carré qui bouge sur un écran d’ordinateur, qu’elle ne voyait pas du tout avant. Elle peut aussi voir une ligne en mouvement sur l’écran, ainsi que des bandes noires et blanches sur un tableau.
« L’appareil stimule la rétine de la même manière que le ferait la lumière, mais elle le fait électroniquement », explique le Dr Robert Devenyi, membre de l’équipe de médecins ayant procédé aux interventions.
Source : http://www.ctvnews.ca/health/bionic-eye-implants-let-canadian-patients-perceive-light-1.2052819