Les enfants subissant des transplantations de moelle osseuse sont plus à risque de développer des complications oculaires, et devraient faire l’objet d’un suivi particulier par les professionnels de la vue.

 

Des chercheurs de Memphis ont récemment présenté une étude sur ce sujet devant l’American Association for Pediatric Ophthalmology and Strabismus. Leurs résultats portaient sur 63 filles et 85 garçons ayant subi un examen ophtalmique avant une transplantation de la moelle osseuse entre 1995 et 2009.

 

Le suivi a été fait dans un délai moyen de 3,8 ans. Les chercheurs ont constaté que 40 

(27,5 %) enfants avaient développé des cataractes dont quatre (10 %) avaient nécessité une chirurgie. Le risque augmentait en fonction de la durée de survie après la transplantation de moelle. Il s’élevait à 42,88 % pour les patients ayant survécu 15 ans.

 

De plus, 38,5 % des patients avaient développé le syndrome de la sécheresse oculaire.

 

« Grâce au progrès médical, les enfants qui ont besoin d’une transplantation de moelle osseuse survivent plus longtemps », souligne Julie Calderwood, chercheuse principale. « Il est important pour les pédiatres et les ophtalmologistes de savoir que le risque de complications oculaires peut avoir des impacts à long terme. »

 

Source:

http://www.medscape.com/viewarticle/823528

 

 

Une équipe du Trinity College Dublin, en Irlande, a fait une importante découverte qui pourrait mener à de nouveaux traitements de la DMLA.

 

Les chercheurs ont découvert qu’une composante du système immunitaire appelée

IL-18 agissait comme défenseur de la vision en supprimant la production de vaisseaux sanguins dommageables derrière la rétine au fond de l’œil. De plus, les expériences menées sur des modèles précliniques ont démontré qu’IL-18 peut être administrée de manière non invasive. Cela pourrait être un pas de géant par rapport aux traitements actuellement disponibles.

 

« Au départ, nous craignions qu’IL-18 ne cause des dommages aux cellules sensibles de la rétine, parce qu’elle est généralement liée aux inflammations », explique Sarah Doyle, auteure principale de l’article publié dans Science Translational Medicine. « À notre grande surprise, nous avons constaté que de faibles doses n’avaient aucun effet secondaire négatif sur la rétine, mais parvenaient quand même à supprimer la croissance anormale des vaisseaux sanguins. »

 

En ce moment, les seuls traitements disponibles pour la DMLA humide sont les injections intraoculaires d’anticorps. Mais l’IL-18 pourrait arriver au même résultat par des injections intraveineuses, selon les résultats de l’étude préclinique.

Sources :

http://stm.sciencemag.org/content/6/230/230ra44

www.sciencedaily.com/releases/2014/04/140402144310.htm

 

Le salon de l’optique-lunetterie britannique Optrafair se tenait pour la première fois à Londres cette année.

 

Du 11 au 13 avril, la première édition de la version londonienne d’Optrafair a attiré 4 616 visiteurs dans le quartier de West Kensington. Ils ont pu jeter un œil attentif sur les 500 marques présentées par 150 exposants. Les organisateurs, la Fédération des opticiens manufacturiers (FMO), la revue The Optician et Reed Exhibitions se sont réjouis de ces résultats.

 

L’événement, qui se déroulait à Birmingham depuis plus de 40 ans, alternera désormais entre les deux villes. La décision n’est sûrement pas étrangère aux tentatives d’organisations rivales de tenir un salon à Londres, lequel viendrait concurrencer Optrafair. Le FMO soutient que ses efforts pour déménager l’événement à West Kensington signifient que la profession et l’industrie peuvent être assurées qu’un événement de classe mondiale se tiendra désormais à Londres, et y fournira une vitrine aux marques optiques britanniques.

 

En 2013, The Eye Show London devait se tenir du 12 au 14 février, mais avait été annulé deux semaines avant l’ouverture officielle par son organisateur, Emergexpo. Malgré l’échec, cela semble avoir alerté les organisateurs d’Optrafair à l’urgence d’occuper le territoire londonien.

 

En 2015, Optrafair retourne à Birmingham, du 13 au 15 avril.

Sources :

http://www.fmo.co.uk/news.html

http://www.opticianonline.net/Articles/2014/04/15/32434/Optrafair+London+visitor+numbers+announced.htm

http://www.insightnews.com.au/_blog/NEWS_NOW!/post/The_Eye_Show_in_London_collapses/

http://www.visionmonday.com/latest-news/article/optrafair-london-2014-debuts-in-west-kensington-1/

 

 

 

 

 

Une étude américaine révèle que les jeunes garçons de race blanche sont le plus à risque de souffrir de daltonisme.

 

Les chercheurs du Groupe d’étude multiethnique sur les maladies oculaires pédiatriques ont testé 4 005 enfants californiens âgés de trois à six ans. Chez les filles, les taux de prévalence variaient de 0 % à 0,5 %, des niveaux trop faibles pour mesurer une différence entre les groupes ethniques.

 

Mais chez les garçons, les résultats ont permis de discerner des tendances. Les chercheurs ont mesuré les taux de prévalence suivants :

 

• 5,6 % chez les Blancs ;
• 3,1 % chez les Asiatiques ;
• 2,6 % chez les Hispaniques ;
• 1,4 % chez les Afro-Américains.

 

Selon les chercheurs, cela démontre l’importance de tester très précocement les enfants pour ce trouble visuel. C’est d’autant plus vrai que ce trouble peut affecter négativement les résultats scolaires et l’apprentissage des enfants. Un diagnostic précoce permettra de leur fournir les outils et stratégies d’apprentissage appropriés.

 

Les conclusions de l’étude sont publiées dans le magazine Ophthalmology.

Sources :

http://www.aaojournal.org/article/S0161-6420(14)00049-9/abstract

www.sciencedaily.com/releases/2014/04/140403084243.htm

 

 

 

Pourquoi les yeux s’agrandissent-ils quand on a peur, et se rétrécissent-ils quand on est dégoûté ? Des chercheurs se sont penchés sur la question.

 

L’équipe menée par le professeur Adam Anderson, de l’Université Cornell, a publié ses résultats dans la revue Psychological Science. Selon les chercheurs, ces expressions faciales opposées seraient basées sur des réponses émotionnelles utilisant la manière dont nos yeux reçoivent et ajustent la lumière pour repérer des menaces non identifiées.

 

Lorsque nos yeux ouvrent plus grand, cela augmente leur sensibilité et étend le champ de vision pour identifier des dangers dans notre environnement. À l’inverse, lorsque les yeux se rétrécissent, la lumière est bloquée, mais la vision est plus précise pour déterminer la source de notre dégoût.

 

Cette explication suppose que les expressions faciales humaines viennent de réactions d’adaptation à des stimuli dans notre environnement, plutôt que d’une volonté de communiquer. C’est par la suite que ces expressions faciales sont devenues des signes de communication. Par exemple, nous rétrécissons les yeux pour réfléchir à une idée, ou les agrandissons pour signaler notre acceptation enthousiaste de cette idée.

Source :

http://www.medicalnewstoday.com/articles/274346.php