De nouvelles règles de conduite pour les optométristes ontariens entreront en vigueur le 15 avril prochain.

 

La nouvelle réglementation modifie les règles sur les conflits d’intérêts, sur la publicité, sur les relations entre les optométristes et les opticiens et sur l’accès des patients aux soins oculaires et aux prescriptions. Les changements sont détaillés dans un document de l’Association des optométristes de l’Ontario (AOO) (http://www.collegeoptom.on.ca/images/pdfs/PM__COI_Guidelines_FINAL.pdf)

 

L’AOO se réjouit d’ailleurs de l’entrée en vigueur de ces nombreux changements, et plus particulièrement de l’allègement des restrictions sur l’association entre les optométristes et les opticiens. « Les docteurs en optométrie pourront dorénavant employer des opticiens et, de plus, ils pourront pratiquer avec quiconque, en incluant les compagnies optiques, tant que le docteur en optométrie continuera d’œuvrer en tant qu’indépendant », souligne le président Farooq Khan.

 

Le Collège des optométristes de l’Ontario approuve aussi les modifications. « Le public ontarien bénéficiera de plus d’options en soins oculaires maintenant que plusieurs des interdictions qui empêchaient les optométristes de travailler en association avec les opticiens ont été levées », soutient le secrétaire du Collège, Paula Garshowitz.

Source :

http://www.collegeoptom.on.ca/index.php/resources/news/209-new-professional-misconduct-regulation-including-conflict-of-interest-provisions-effective-april-15-2014

http://www.healio.com/optometry/regulatory-legislative/news/online/144a303c-1e20-4448-9982-39b769ed03da/new-regulation-in-ontario-may-increase-collaboration-between-optometrists-opticians  

 

 

Des chercheurs de l’Université Stanford ont élaboré des adaptateurs peu coûteux permettant d’utiliser un téléphone intelligent pour prendre des images très précises de l’œil.

 

Ces adaptateurs permettent à une personne dotée d’une formation minimale de photographier la surface et le fond de l’œil, de partager cette image de manière sécuritaire avec d’autres professionnels de la santé ou de la télécharger dans le dossier électronique d’un patient. L’un des développeurs du dispositif, l’ophtalmologiste Robert Chang, le compare à un « Instagram pour l’œil ».

 

Un tel appareil serait fort utile pour fournir des soins oculaires dans des endroits éloignés ou dans des régions défavorisées où payer pour du matériel médical de pointe pose problème. Cela pourrait aussi accélérer les diagnostics dans les salles d’urgence.

 

« Imaginez la victime d’un accident de voiture arrivant à l’urgence avec une blessure oculaire occasionnant un hyphéma. Normalement, le médecin devrait décrire cette condition dans le dossier du patient avec seulement des mots. Les téléphones intelligents ont des caméras de résolution suffisante pour ajouter à ces mots des photos de haute résolution, ainsi que les capacités de transférer ces fichiers en toute sécurité dans un dossier en quelques secondes », explique le D^r Chang.

Source :

www.sciencedaily.com/releases/2014/03/140307111056.htm

 

 

Un système de dépistage à distance a offert de bons résultats pour identifier des patients atteints de maladies traitables liées au diabète.

 

Les chercheurs ont évalué la performance de la plateforme de téléophtalmologie EyePACS dans la détection d’œdème résultant de fuites de vaisseaux sanguins au fond de l’œil. « L’œdème qui est détecté près de la ligne de vision peut et doit être traité pour ralentir ou éviter toute perte de vision, rappelle le D^r Anthony Adams, rédacteur en chef d’Optometry and Vision Science. Toutefois, environ le tiers des individus qui ont le diabète ne le savent pas, et environ 20 % des gens récemment diagnostiqués ont des changements dans ces vaisseaux sanguins. »

 

L’étude incluait 103 adultes avec du diabète de type 2, vus à une clinique de santé publique, considérés hautement à risque de développer un œdème maculaire. Une caméra numérique était utilisée pour prendre une image agrandie de l’intérieur de l’œil, sans utiliser de gouttes pour dilater la pupille. Les photos ont été envoyées par Internet à des ophtalmologistes, qui y ont cherché des traces d’exsudats durs, un indice d’oedème maculaire. « La présence d’exsudats durs a permis la détection d’un œdème dans 90 % des cas », explique le D^r Adams.

Source :

http://www.sciencedaily.com/releases/2014/02/140225111816.htm

IRIS, le Groupe Visuel, annonce son association avec Nikon pour présenter MyLab^MC, un laboratoire intégré Nikon-Iris. Suite à l’ouverture d’un laboratoire par Iris au printemps 2013, les boutiques Iris intègrent maintenant cette technologie et répondent à des demandes croissantes.

Le laboratoire MyLab^MC offre des produits exclusifs aux patients d’Iris et notamment la toute nouvelle gamme de lentilles progressives numériques « I View Series2 » de Nikon.

Grâce à cette nouvelle association, le laboratoire intégré MyLab^MC a accès aux équipements de fabrication de dernière génération, permettant de produire des lentilles de haute qualité fabriquées et contrôlées avec précision et rapidité.

« Notre partenariat prouvera que la coopération verticale est plus efficace que l’intégration verticale », a affirmé le président d’Iris, Dr Francis Jean optométriste.

Pour sa part, le président de Nikon Optical Canada, monsieur Pierre Longerna, s’est dit fier, au nom de Nikon, de « s’être associé à IRIS pour créer MyLab^MC, une structure spécialisée qui offre aux patients d’Iris les lentilles Nikon les plus perfectionnées qui soient ».

 

 

Source: Iris, le Groupe Visuel

 

Un simple test de vision réalisé sur les lignes de côté aiderait à déterminer si les athlètes ont souffert d’une commotion cérébrale.

 

Le test King-Devick se fait généralement en moins d’une minute. Il s’agit de lire rapidement des nombres sur des cartes. Lors de l’étude, 217 membres des équipes masculines de football et féminines de soccer et de crosse de l’Université de la Floride ont effectué le test en début de saison. Du nombre, 30 athlètes ont souffert d’une commotion pendant la saison, et ont été testés de nouveau au moment de la blessure.

 

Le délai pour compléter le test a été plus long pour 79 % des athlètes après la blessure. Ce test sollicite le mouvement des yeux, le langage et la concentration, des facultés pouvant être amoindries par une commotion.

 

« Les voies de la vision sont généralement affectées par une commotion, avance Laura Balcer, auteure principale de l’étude. Ajouter un test basé sur la vision pour évaluer les athlètes sur les lignes de touche pourrait nous permettre de détecter plus rapidement un plus grand nombre de commotions chez les athlètes. C’est d’autant plus important que certains athlètes n’avouent pas leurs symptômes, incluant les problèmes de vision. »

Source :

http://www.sciencedaily.com/releases/2014/02/140226165110.htm