Après les lentilles cornéennes cosmétiques, ce sont les extensions de cils qui inquiètent les ophtalmologistes.

 

Certaines de vos clientes utilisent des extensions de cils ? Elles s’exposent à des effets secondaires sérieux. L’Académie américaine d’ophtalmologie (AAO) a récemment émis une mise en garde au sujet de ces risques, mentionnant notamment :

 

• L’infection de la cornée ;
• L’infection de la paupière ;
• L’enflure de la paupière ;
• La perte temporaire ou permanente de cils.

 

De tels problèmes ont d’ailleurs fait l’objet, plus tôt cette année, d’un article dans la version américaine de Consumer Reports. On pouvait y lire que plusieurs patients avaient souffert d’infections et de réactions allergiques aux adhésifs à base de formaldéhyde, utilisés dans ces extensions.

 

L’AAO a aussi donné quelques conseils, que les professionnels de la vue pourraient transmettre à leurs clientes adeptes de ces produits :

 

• Assurez-vous que l’esthéticienne est certifiée et travaille à un établissement reconnu ;
• Vérifiez que l’esthéticienne se lave les mains adéquatement avant de poser les cils ;
• Vérifier les ingrédients contenus dans l’adhésif avant l’usage.

 

Ces conseils pourraient éviter à certaines de vos patientes de faire une expérience trop douloureuse de l’adage « il faut souffrir pour être belle » !

Source : http://www.aao.org/newsroom/release/20130508b.cfm

http://www.consumerreports.org/cro/2013/05/eyelash-extensions-can-pose-health-risks/index.htm

 

La pharmaceutique québécoise Valeant acquiert le géant de la santé oculaire Bausch + Lomb, pour une somme de 8,7 milliards de dollars.

 

La moitié de cette somme ira directement au fonds d’investissement Warburg Pincus, qui avait acheté B + L en 2007 pour 4,5 milliards de dollars, et l’autre moitié servira à rembourser la dette de B + L. Pour financer cette acquisition, Valeant émettra 2 milliards de dollars en nouvelles actions et empruntera le reste.

 

Valeant fusionnera ses activités dans les soins ophtalmologiques avec sa nouvelle division, qui gardera le nom de Bausch + Lomb. La pharmaceutique s’attend à réaliser des synergies de 800 millions de dollars d’ici 2014. B + L distribue notamment les produits Vision Care, ONEday, PureVision, et les traitements Besivance, Lotemax et Ocuvite.

 

Cela fait plusieurs mois que les rumeurs sur la vente de Bausch + Lomb se font entendre, mais lorsque venait le temps de discuter d’acheteurs potentiels, il était plutôt question d’Abbott Laboratories, Johnson & Johnson et Sanofi, voire de Merck & Co et Pfizer, tel que rapporté sur le portail InfoClip.ca le 8 janvier 2013. Plus récemment, en février, Warburg Pincus avait menacé de renoncer à vendre et d’introduire B + L en bourse, se disant déçu des offres qu’il avait reçues.

 

Source : http://ir.valeant.com/investor-relations/news-releases/news-release-details/2013/Valeant-Pharmaceuticals-International-Inc-To-Acquire-Bausch–Lomb-For-87-Billion/default.aspx

Le géant pharmaceutique suisse Novartis a récemment présenté de nouvelles données pour étayer l’efficacité et l’innocuité de son médicament ophtalmologique phare, le Lucentis.

 

Lors de la réunion annuelle de l’Association for Research in Vision and Ophthalmology (ARVO), qui se tenait récemment à Vienne, en Autriche, Novartis a présenté les résultats de l’étude REPAIR, effectué sur un an auprès de patients britanniques. Ceux-ci démontrent qu’avec une moyenne de 9,7 injections de Lucentis pendant 5 ans, la cécité lors de dégénération maculaire liée à l’âge pouvait être abaissée de 59 %.

 

Par ailleurs, l’étude a aussi attesté l’amélioration de l’acuité visuelle des patients atteints de néovascularisation choroïdienne maculaire, avec une moyenne de 3,6 applications.

 

De plus, des données tirées de 22 études ont renforcé les preuves de l’innocuité du médicament, qui doit encore être confirmée par une étude globale de 5 ans, impliquant 30 000 patients.

 

En 2012, Novartis a réalisé un chiffre d’affaires de 2,4 milliards de dollars avec Lucentis, et Roche, qui le distribue aux États-Unis, en a tiré un chiffre d’affaires de 1,56 milliard de dollars.

Source : http://www.bilan.ch/awp/novartis-presente-de-nouvelles-donnees-sur-lefficacite-du-lucentis-7

Essilor s’est entendue avec Sàfilo au sujet d’une licence d’élaboration, de fabrication et de distribution mondiale des lentilles ophtalmiques polarisées de marque Polaroid.

 

L’entente entre les géants français et italien de l’optique, valide pour dix ans, suscite un fort enthousiasme chez le PDG d’Essilor, Hubert Sagnières. « La force de la marque Polaroid est un levier majeur pour sensibiliser à l’importance de protéger ses yeux des dangers du soleil, croit-il. C’est aussi un atout pour faire croître la catégorie des lentilles polarisantes sur le segment du grand public. Cette nouvelle collaboration nous permettra de combiner les savoir-faire d’Essilor et son leadership dans l’optique ophtalmique avec la forte notoriété de Polaroid sur la polarisation. »

 

Présentement, selon Essilor, les lentilles polarisées ne représentent que 20 % du marché mondial de la lentille solaire.

 

De son côté, Roberto Vedovotto, PDG de Sàfilo, voit dans ce projet « une opportunité extraordinaire pour Polaroid, non seulement de confirmer sa crédibilité et sa valeur comme marque de référence pour la protection et l’amélioration de la vision, mais aussi pour étendre cette application à la correction visuelle ».

Source : http://www.essilor.com/fr/Press/News/Documents/2013/Essilor_Safilo_licencing_agreement_polaroid_FR.pdf

http://www.safilo.com/en/PR_2013-05-21_safilo-announces-a-licensing-agreement-with-essilor-for-polaroid-branded-polarized-ophthalmic-lenses

Deux études récentes font réfléchir à l’impact de certains suppléments alimentaires sur la santé visuelle.

 

La deuxième portion de l’étude Age-Related Eye Disease Study (AREDS 2), conduite auprès de plus de 4000 Américains âgés de 50 à 85 ans à risque de souffrir de DMLA, évaluait l’impact de changements à la diète AREDS. Cette dernière prescrit de fortes doses quotidiennes de vitamines C et E, de bêta-carotène, de zinc et de cuivre, pour ralentir la progression de la DMLA. Les chercheurs ont mesuré l’impact de l’ajout d’acides gras oméga-3, le retrait du bêta-carotène et la réduction du zinc.

 

La présence d’oméga-3 n’a pas augmenté l’efficacité de la diète, et la réduction du zinc n’a pas affecté son efficacité, mais le retrait du bêta-carotène, associée au cancer du poumon chez les fumeurs, l’a rendue plus sécuritaire. Par ailleurs, les chercheurs ont confirmé que cette diète ne prévenait pas la cataracte.

 

Pour prévenir celle-ci, peut-être faudra-t-il se tourner vers… l’extrait d’écorce de pin. Dans une autre étude, des chercheurs américains ont en effet découvert que les cataractes peuvent être traitées avec des suppléments de pycnogenol, qui ont des effets positifs sur le cristallin, sans impact négatif à court terme.  

 

Sources : http://www.sciencedaily.com/releases/2013/05/130506095619.htm

 http://communications.uwo.ca/com/media_newsroom/media_newsroom_stories/western_researchers_confirm_pine_bark_extract_could_reduce_cataract_risk_20130424447970/