Une étude suédoise a démontré que le risque de développer une cataracte diminue lorsque l’on cesse de fumer, mais demeure toujours plus important que chez ceux qui n’ont jamais fumé.

 

L’étude a été réalisée auprès de 44 371 hommes âgés de 45 à 79 ans, dont 25 % étaient fumeurs et 39 % l’avaient déjà été. Elle démontre que fumer plus de 15 cigarettes par jour entraine une augmentation de 42 % des risques de devoir subir une chirurgie de la cataracte, sur une période de 12 ans. Lorsque le patient avait cessé de fumer depuis 20 ans, le risque avait diminué, mais demeurait 21 % plus élevé que chez ceux qui n’avaient jamais fumé.

 

« Fumer augmente le stress oxydatif dans le cristallin en générant des radicaux libres et réduit la concentration en plasma dans plusieurs antioxydants comme l’acide ascorbique, notent les chercheurs. La fumée de cigarette contient aussi des ions métalliques, et du cadmium peut s’accumuler dans les cristallins des fumeurs. » Le cadmium affecte des enzymes anti-oxydantes, ce qui affaiblit la défense contre l’oxydation et accélère le développement des cataractes.

Source :

http://www.medpagetoday.com/PrimaryCare/Smoking/43653

 

Implandata Ophthalmic Products GmbH soutient avoir complété avec succès une étude-pilote sur le premier implant permanent capteur de pression intraoculaire pour patients atteints du glaucome.

 

L’entreprise estime avoir démontré à la fois l’innocuité et la fonctionnalité de cet implant. De plus, elle a recueilli des informations importantes, qui entraîneront de nouvelles versions du produit et des procédures d’implantation différentes. L’implant a été testé sur six patients, pour une période de douze mois.

 

Le microcapteur permet de suivre de près l’évolution de la maladie et améliore donc l’efficacité des traitements. L’obtention rapide de données sur la pression intraoculaire permet aux médecins d’ajuster les traitements, diminuant ainsi les risques de perte de vision. Les patients peuvent réaliser les mesures eux-mêmes, dans le confort de leur foyer et dans des conditions de vie  quotidienne normales.

 

« Il s’agit d’une importante étape technologique et d’une percée clinique », soutient le professeur Robert N. Weinreb, conseiller scientifique pour Implandata. « Les cliniciens et les chercheurs intéressés au glaucome partout dans le monde attendent depuis des décennies des technologies permettant de mesurer en continu la pression intraoculaire. Apparemment, cette technologie est désormais disponible. »

Source :

http://www.medicalnewstoday.com/releases/271107.php

 

Oakley a officiellement lancé ses lentilles True Digital Edge^MC, des lentilles enveloppantes pour les prescriptions plus élevées.

 

Les professionnels de la vue canadiens qui ont assisté aux sessions RX d’Oakley tenues au Québec, en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique au printemps 2013 avaient déjà eu un aperçu de la technologie derrière les lentilles OTD Edge.

 

Le procédé breveté d’Oakley consiste d’abord à recalculer la prescription au moyen de la technologie Oakley True Digital (OTD). Cela permet d’optimiser la clarté et la précision visuelles du centre des lentilles jusqu’aux bords, même pour les lentilles les plus enveloppantes. La technologie Thin Zone est ensuite appliquée, permettant de réduire l’épaisseur des lentilles jusqu’à 40 %. La dernière étape comprend l’application d’un traitement givré afin de bloquer tout stimulus visuel gênant ou toute distorsion.

 

Ces lentilles seront offertes dans une gamme plus étendue de puissances, de +4,00 à

-6,00 dioptries, avec un champ visuel binoculaire d’au moins 120 degrés.

 

« Les professionnels de la vue doivent parfois annoncer à leurs clients, conquis par des montures Oakley, que leur prescription ne convient pas au modèle désiré, rappelle Colin Baden, PDG d’Oakley. Les nouvelles lentilles régleront en grande partie ce problème. »

Source :

www.oakley.com

 

 

Ahmos Henry est le nouveau président d’Hoya Vision Care Canada.

 

Détenteur d’un baccalauréat en sciences de l’Université du Caire, en Égypte, et d’un M.B.A. de l’Université Saint Mary’s, au Canada, Ahmos Henry travaillait depuis neuf ans chez Essilor Canada à titre de vice-président pour la région de l’Atlantique.

 

« Je suis très content de relever un nouveau défi avec Hoya Vision Care Canada, a-t-il déclaré par voie de communiqué. J’ai hâte de travailler avec l’équipe afin de porter le succès d’Hoya dans de nombreuses régions du Canada vers de nouveaux sommets. Je suis  enchanté de joindre une compagnie qui s’est fait une fierté de développer des produits très innovants, que connaissent et apprécient les professionnels de la vue. »

 

De son côté, le président d’Hoya Vision Care Company (Mondial), Gerry Bottero, s’est dit honoré qu’Ahmos Henry ait choisi Hoya. « Ahmos a des qualités uniques pour alimenter l’innovation dans notre plateforme de services et notre portefeuille de produits. »

 

Jusqu’à tout récemment, Hoya Vision Care Canada était présidé par David Pietrobon, dont le départ avait été annoncé en septembre dernier.

Source : Hoya Canada

 

Des chercheurs canadiens pourraient avoir trouvé un traitement contre l’aniridie, un ensemble de malformations congénitales comportant l’absence partielle ou totale d’iris.

 

Les chercheurs ont découvert que l’Ataluren, utilisé sous forme de gouttes oculaires, restaurait la vision chez des souris atteintes de cette malformation. Cette dernière est causée par une mutation génétique interrompant la production d’une protéine cruciale pour le développement de l’œil. L’Ataluren arriverait à court-circuiter cette mutation, redémarrant ainsi la production de cette protéine.

 

Au départ, les chercheurs croyaient que l’Ataluren ne fonctionnerait que pendant la gestation, pour éviter l’apparition de la maladie chez le fœtus. Mais, ils ont réalisé que le médicament, administré sous forme de gouttes oculaires sur des bébés de deux semaines, renversait les dommages causés par la maladie.

 

« Nous avons été fascinés de constater à quel point l’œil demeure malléable après la naissance, souligne la professeure associée en ophtalmologie, Cheryl Gregory-Evans. Cette découverte démontre qu’il serait possible de traiter d’autres maladies oculaires causées par des mutations, incluant quelques types de dégénérescence maculaire. Et si on peut inverser les dommages dans l’œil, cela soulève la possibilité de traitements d’autres désordres congénitaux. »

 

Source :

http://www.sciencedaily.com/releases/2013/12/131220143230.htm