Un chercheur en ophtalmologie et neuroscience au LSU Health Sciences Center New Orleans Neuroscience Center of Excellence a découvert une protéine qui protège les cellules des photorécepteurs rétiniens de la dégénérescence causée par la lumière.
Cette protéine nommée FATP4 (pour protéine de transport de l’acide gras) pourrait devenir la cible de nouveaux traitements de maladies rétiniennes dégénératives ou de la dégénérescence maculaire liée à l’âge, selon l’article publié dans le Journal of Neuroscience.
Les chercheurs tentaient de comprendre ce qui pouvait nuire au bon fonctionnement de l’enzyme RPE65, dont les mutations ont été liées à plusieurs pertes de vision, dégénérescences rétiniennes ou maladies causant la cécité. Ils ont découvert que la protéine FATP4 bloquait la RPE65.
Récemment, des mutations dans le gène FATP4 ont été identifiées chez des patients souffrant de certains désordres récessifs présentant un résidu toxique associé à des cycles visuels anormaux. Ce résidu, l’A2E, s’accumule dans les cellules épithéliales rétiniennes avec l’âge. Cela rend nécessaire d’autres études pour déterminer si les mutations de FATP4 causent les problèmes de vision liés à l’âge et la dégénérescence de la rétine.
Source : http://www.sciencedaily.com/releases/2013/02/130212172207.htm