La pupille du chasseur
vendredi, octobre 2 2015 | 00 h 00 min | Science
Chasseur ou proie ? La réponse serait dans la pupille, selon des chercheurs de l’Université de Californie.
En étudiant 214 espèces animales, ils ont conclu que les animaux à pupilles verticales (comme le chat), sont des prédateurs, alors que les animaux à pupilles horizontales sont généralement des proies.
La pupille verticale permet de mieux estimer les distances pour traquer une proie, en optimisant la vision stéréoscopique. Lorsqu’elle se contracte pour limiter l’entrée de lumière, la pupille en fente maintien la qualité de l’image, alors que la contraction d’une pupille circulaire engendre une vision floue. Le chasseur n’est donc pas ébloui par le soleil. À l’inverse, la pupille se dilate la nuit pour permettre une bonne vision nocturne. Les grands animaux (lions, tigres) ont des pupilles arrondies. Étant moins près du sol, ils ont moins besoin de corriger le flou rétinien.
Les pupilles horizontales des proies leur assure de produire une image panoramique grâce à une plus grande absorption de lumière sur le côté de l’oeil et une meilleure vision latérale. Pratique pour voir venir les prédateurs et savoir rapidement vers quelle direction se sauver!
Pour en savoir plus : http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/20150810.OBS3957/avoir-une-pupille-verticale-peut-faire-de-vous-un-grand-predateur.html