De l’espoir pour le dépistage précoce de l’Alzheimer à travers les yeux
jeudi, août 4 2016 | 00 h 00 min | Science
Une chercheuse de l’Université de Waterloo a dévoilé un nouvel outil de diagnostic pour le dépistage précoce de la maladie d’Alzheimer. Cet outil repose sur une technique d’imagerie polarisée parallèlement à un traitement informatique afin d’identifier la maladie bien avant que les symptômes ne commencent à se développer.
La professeure Melanie Campbell du département de physique et d’astronomie de l’Université de Waterloo précise que « la détection largement accessible, peu coûteuse et précoce de l’amyloïde aiderait les chercheurs à élaborer des traitements plus efficaces avant le début des symptômes ». Cette technologie, associée au traitement informatique, déploie des imageries polarisées, et ne requiert pas de colorants ou de technologies de diagnostic plus onéreuses, telles que la tomographie par émission de positrons (TEP).
La professeure Campbell s’est récemment vu accorder une bourse de plus de 800 000 $ par un projet de recherche concertée sur la santé afin de fabriquer des prototypes d’instruments et d’amorcer des tests cliniques sur des patients en collaboration avec des chercheurs de l’UBC Hospital, du Lawson Health Research Institute, à London, en Ontario, et de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal.
Comme la rétine est une extension du cerveau et que les dépôts d’amyloïde sont connus pour s’accumuler dans le cerveau et la rétine des patients atteints d’Alzheimer, l’habileté des principaux professionnels de la vue à les détecter à l’aide de technologies non invasives offre une occasion intéressante pour le secteur et de l’espoir pour des millions de patients.
Le magazine Optik avait fait un compte-rendu en septembre 2015 de la possibilité d’utiliser le test de la rétine pour le dépistage de l’Alzheimer.
Source : www.uwaterloo.ca/news/news/waterloo-researchers-unveil-new-data-and-diagnostic-tool