DMLA non diagnostiquée par les fournisseurs de soins oculaires primaires
mardi, mai 9 2017 | 00 h 00 min | Science
Selon une étude de l’Université de l’Alabama à Birmingham, un cas sur quatre de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) traitable n’est pas diagnostiqué par les fournisseurs de soins oculaires primaires, ce qui soulève des questions à propos de la nécessité d’améliorer les stratégies de détection de la maladie.
Les chercheurs ont étudié un échantillon de 644 participants âgés en moyenne de 69,4 ans, tous ayant une santé maculaire normale selon leurs fournisseurs de soins oculaires. Les yeux ont été classés à l’aide du système de classification de la maculopathie liée à l’âge en utilisant des photographies couleur du fond de l’œil.
Le trois quarts des yeux (75,2 %) ne présentaient pas de DMLA, ce qui coïncidait avec le dossier médical des participants. Toutefois, 24,8 % des yeux présentaient une DMLA non diagnostiquée, parmi lesquels 30 % des cas montraient des drusens, ce qui est compatible avec une DMLA intermédiaire. Les yeux qui présentaient des drusens auraient pu être traités avec des suppléments alimentaires si la DMLA avait été diagnostiquée adéquatement.
Tant chez les optométristes que chez les ophtalmologistes, le pourcentage de patients atteints de DMLA non diagnostiquée était très proche. En général, les patients non diagnostiqués étaient des hommes plus âgés qui n’avaient pas terminé leurs études secondaires.
Puisque plusieurs de ces cas auraient pu être traités s’ils avaient été diagnostiqués plus tôt par les fournisseurs de services oculaires primaires, il apparaît capital que le diagnostic soit posé le plus tôt possible pour éviter la perte de la vision.
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