Des chercheurs de Yale ont découvert les cellules liées à la dégénérescence maculaire
mercredi, mars 18 2020 | 08 h 05 min | Science
Des chercheurs ont mis au jour les cellules liées à la principale cause de cécité chez les personnes âgées.
Dans le numéro du 25 octobre du journal Nature Communications, des chercheurs de Yale ont déclaré que les cellules gliales, également appelées cellules de soutien ou vasculaires, qui irriguent la rétine, ainsi que les cônes rétiniens contribuent à la dégénérescence maculaire.
Des études pangénomiques ont identifié près de 36 gènes jouant un rôle dans la maladie, mais l’emplacement exact des dommages qu’ils causent demeurait inconnu jusqu’à aujourd’hui.
L’équipe Yale/Harvard/MIT a utilisé un nouveau procédé de séquençage de cellule unique pour créer le premier atlas complet de la rétine humaine. Ils ont utilisé la technologie d’analyse des données pour circonscrire leurs effets sur des types de cellules spécifiques associées à la maladie.
Ces nouvelles données peuvent aider à trouver de futurs traitements pour la dégénérescence maculaire. « Cette étude permet de cerner le type de cellules qui doit être examiné de près pour élaborer de nouveaux types de thérapeutiques », explique le coauteur principal de l’étude Brian Hafler, professeur adjoint d’ophtalmologie et des sciences de la vision et de pathologie à Yale.
Bien que l’âge représente le facteur de risque le plus important dans le développement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), l’hérédité, les yeux bleus, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et le tabagisme ont aussi été relevés. La DMLA représente 90 % des nouveaux cas de cécité légale au Canada.
Bien que les traitements actuels de la dégénérescence maculaire sèche ou humide sous forme d’injections, de thérapie photodynamique et de suppléments vitaminés offrent certains avantages, il peut subsister une perte continue et progressive de la vision. Il manque encore de traitements efficaces pour la population qui est largement touchée. L’identification de ces cellules présentant des risques offre des points d’intérêt éventuels pour l’élaboration de nouvelles thérapies améliorant et restaurant la vision des patients atteints de DMLA.
Références:
http://.news.yale.edu/2019/10/24/yale-researchers-find-cells-linked-leading-cause-blindness-elderly