Une nouvelle intervention pourrait aider les patients atteints de dégénérescence maculaire à retrouver la vue
mardi, septembre 15 2020 | 14 h 20 min | Communiqué de presse, Nouvelles, Science
Des chercheurs ont découvert qu’une seule séance de 20 minutes de stimulation cérébrale non invasive du cortex visuel peut réduire les effets de la dégénérescence maculaire.
Les patients qui souffrent de dégénérescence maculaire perdent leur vision centrale et sont forcés de s’en remettre à leur vision périphérique. Par contre, ils peuvent éprouver de la difficulté à distinguer un objet d’un autre s’ils se trouvent près l’un de l’autre, un phénomène appelé encombrement. Cette étude de l’École d’optométrie de l’Université de Waterloo a révélé que l’utilisation de la stimulation cérébrale pouvait aider les personnes aux prises avec la dégénérescence maculaire à retrouver la vue.
« L’apprentissage perceptuel peut réduire l’encombrement des lettres pour les patients atteints de dégénérescence maculaire. Toutefois, l’apprentissage perceptuel nécessite généralement une formation intensive, laquelle peut représenter un obstacle pour les patients. De plus, l’apprentissage ne se transfère pas toujours aux stimuli non formés et c’est pourquoi cette découverte s’avère si prometteuse. Elle aborde toutes ces inquiétudes », explique Ben Thompson, professeur à l’École d’optométrie et des sciences de la vision.
Des interventions, comme la stimulation transcrânienne en courant direct, modulent directement les mécanismes du cortex visuel qui contribuent à l’encombrement et pourraient améliorer la vision chez les patients qui ont perdu leur vision centrale. Ce traitement peut également être combiné à des techniques d’apprentissage perceptuel.
Cette étude représente la première étape vers l’application possible de la stimulation cérébrale non invasive pour permettre aux patients qui souffrent de dégénérescence maculaire de retrouver la vue.
Cliquez ICI pour lire le communiqué de presse complet (en anglais).