Un nouvel article met en perspective les cibles de longueur axiale pour le contrôle de la myopie
lundi, mai 31 2021 | 15 h 32 min | Communiqué de presse, Nouvelles
Un nouvel article qui a été accepté pour publication dans Ophthalmic & Physiological Optics, la revue scientifique révisée par les pairs du College of Optometrists (au Royaume-Uni), permet une meilleure compréhension de l’efficacité du contrôle de la myopie dans le contexte de la croissance oculaire normale pendant l’enfance. L’article intitulé Axial Length Targets for Myopia Control (Chamberlain P, et coll.) peut à présent être consulté en ligne par Open Access.
Puisque les yeux des enfants grandissent sans nécessairement développer une myopie, l’article compare l’allongement axial chez les enfants emmétropes, les enfants présentant une progression de la myopie qui ne sont pas traités, et les enfants myopes traités par les lentilles de contrôle de la myopie MiSightMD 1 day de CooperVision. La comparaison est établie à l’aide de l’étude clinique sur MiSightMD 1 day d’une durée de trois ans, l’étude Orinda Longitudinal Study of Myopia (OLSM) et l’étude Singapore Cohort Study of the Risk Factors for Myopia (SCORM).
L’analyse a révélé que l’allongement axial prédit sur trois ans chez les enfants emmétropes (0,24 mm) est semblable à l’allongement axial moyen sur trois ans observé chez les enfants myopes traités par MiSightMD 1 day (0,30). En revanche, on a observé que l’allongement axial (0,63 mm) était beaucoup plus élevé dans le groupe témoin de l’étude clinique sur MiSightMD 1 day et qu’il était semblable à celui des cohortes virtuelles fondées sur les modèles de développement de la myopie des études OLSM (0,70 mm) et SCORM (0,65 mm).
Cette observation suggère que même si la croissance anormale de l’œil myope peut être prise en charge par MiSightMD 1 day chez les enfants d’âge approprié, la croissance normale physiologique de l’œil peut se poursuivre à mesure que l’enfant vieillit, ce qui appuie l’hypothèse voulant que l’allongement axial myopique peut être superposé à l’allongement axial physiologique sous-jacent.
« Il est normal d’observer une certaine croissance oculaire attribuable au processus de vieillissement, mais l’allongement axial myopique ne l’est pas. Nos travaux viennent souligner que les interventions fondées sur des données probantes peuvent être très efficaces pour ralentir la croissance oculaire myopique », affirme Paul Chamberlain, B. Sc. avec spécialisation, MCOptom (membre du College of Optometrists), auteur principal de l’article et Directeur des programmes de recherche de CooperVision.
« En évaluant l’efficacité du traitement, nous souhaitons encourager l’industrie à faire preuve de prudence quant à l’utilisation de facteurs de correction arbitraires pour tenir compte de la croissance oculaire normale et physiologique jusqu’à ce que ce phénomène soit mieux compris. Les pourcentages d’efficacité peuvent sembler supérieurs présentés sous cet angle, mais cela vient complexifier la compréhension et la validité des comparaisons », ajoute le coauteur Mark Bullimore, MCOptom (membre du College of Optometrists), Ph. D., FAAO (fellow de l’American Academy of Optometry).
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