Les cellules cultivées en laboratoire peuvent atteindre d’autres cellules rétiniennes et s’y connecter
mercredi, avril 5 2023 | 08 h 37 min | Science
Lors d’une étude financée par Vaincre la cécité Canada (VCC), le Dr David Gamm – scientifique à l’Université du Wisconsin – a démontré avec succès que les cellules photoréceptrices cultivées à partir de cellules souches pouvaient atteindre leurs cellules voisines et s’y connecter. Cette étude publiée dans la revue PNAS nous rapproche un peu plus du moment où une thérapie à base de cellules souches pourra être testée chez l’humain lors d’un essai clinique.
La mort des cellules photoréceptrices entraîne une perte de vision chez les personnes atteintes de maladies de la rétine, telles que les maladies héréditaires de la rétine (par exemple, la rétinite pigmentaire ou le syndrome d’Usher) ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
La thérapie génique est un type de traitement qui peut empêcher la mort des cellules photoréceptrices et donc ralentir la perte de vision. Cependant, si la dégénérescence rétinienne et la perte de vision sont à un stade avancé, le traitement par thérapie génique ne fonctionnera pas. C’est à ce moment-là que la thérapie à base de cellules souches entre en jeu : de nouvelles cellules, telles que les cellules photoréceptrices, sont cultivées en laboratoire, puis transplantées dans l’œil afin de remplacer les cellules mortes ou endommagées. La thérapie à base de cellules souches offre l’espoir de restaurer la vision perdue. Jusqu’à présent, nous n’avons vu aucune thérapie efficace de remplacement des cellules photoréceptrices.