Les chercheurs de Johns Hopkins développent des cellules nerveuses rétiniennes
lundi, décembre 14 2015 | 00 h 00 min | Science
Dans ce qu’on espère être une étape importante en matière de greffe de cellules chez les patients souffrant du glaucome ou de sclérose en plaques, les chercheurs de la Johns Hopkins University ont mis sur pied une méthode permettant de développer des cellules ganglionnaires de la rétine avec des cellules souches humaines.
Les chercheurs ont modifié le génome des cellules souches de façon à ce que soit produit une protéine fluorescente si une autre protéine, la BRN3B, est présente. La BRN3B intervient uniquement dans les cellules ganglionnaires de la rétine mature. Par conséquent, quand les cellules souches se développent dans les cellules rétiniennes, elles sont rouges dans le microscope.
La forskoline chimique naturelle a été ajoutée pour aider à la transformation des cellules souches en cellules ganglionnaires de la rétine. La forskoline est reconnue pour modifier le développement de la rétine chez les souris et elle est parfois prise comme supplément naturel, bien qu’il ne soit pas prouvé qu’elle traite les troubles de la vue.
« Notre travail pourrait non seulement permettre de mieux comprendre la biologie du nerf optique, mais également de donner lieu à un modèle humain fondé sur les cellules qui pourrait être utilisé pour déterminer les médicaments qui éliminent ou traitent les conditions causant la cécité, explique le responsable de l’étude, Donald Zack. M. D., Ph. D. et professeur d’ophtalmologie Guerrieri de la faculté de médecine de la Johns Hopkins University. Éventuellement, il pourrait entraîner le développement de traitements axés sur la greffe de cellules qui redonneraient la vue aux patients souffrant du glaucome ou de sclérose en plaques. »
Pour en savoir davantage : hopkinsmedicine.org/news/media/releases/researchers_grow_retinal_nerve_cells_in_the_lab (article en anglais)