DMLA : avant et après les médicaments anti-VEGF
mercredi, mai 18 2016 | 00 h 00 min | Science
Une nouvelle étude financée par le National Eye Institute a révélé que les traitements antifacteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF) ont considérablement amélioré le pronostic pour les patients souffrant de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Cette étude a été réalisée auprès des participants de Comparison of AMD Treatments Trials (CATT) cinq ans après le premier essai. Au total, 50 % des patients qui ont reçu des traitements anti-VEGF présentaient une vision de 20/40 ou supérieure, 20 % une vision de 20/200 ou pire, et le reste d’entre eux se situaient entre les deux. Il s’agit d’une nette amélioration par rapport à la thérapie photodynamique, le meilleur traitement offert sur le marché au cours des 10 dernières années, avec lequel moins de 15 % des patients avaient une vision de 20/40.
L’essai comparait également les résultats des patients qui recevaient différents traitements anti-VEGF, le ranibizumab (Lucentis) et le bévacizumab (Avastin). Le traitement avec le ranibizumab coûte environ 1 575 $ par mois au Canada, tandis que le bévacizumab coûte environ 7 $ par mois.
« Certains experts ont spéculé que deux années de traitement avec le ranibizumab pourraient entraîner de meilleurs résultats qu’avec le bévacizumab. Toutefois, après cinq ans, il n’y avait pas de différence d’acuité visuelle entre les deux médicaments », confirme Daniel F. Martin, M.D., président de la Cleveland Clinic Cole Eye Institute et de la chaire d’étude CATT.
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