Une étudiante diplômée de l’UW crée la première échelle d’acuité visuelle de lecture standardisée en arabe
mercredi, mars 27 2019 | 08 h 47 min | Science
Une étudiante diplômée de l’Université de Waterloo (UW) a mis sur pied la première échelle standardisée pour évaluer la vision de lecture en arabe, une langue parlée par des centaines de millions de personnes dans le monde.
L’échelle éliminera les potentiels résultats oculaires contradictoires, car la langue implique des défis en raison de sa complexité. La Dre Balsam Alabdulkader, une étudiante au doctorat de l’École d’optométrie et des sciences de la vision, a trouvé l’inspiration pour créer l’échelle après être retournée à ses tâches cliniques à Riyad, en Arabie saoudite, et voir la frustration l’envahir.
« Pour mon mémoire de maîtrise, j’ai travaillé sur l’échelle de référence standard en anglais et j’ai découvert l’importance des fonctions standardisées des échelles d’acuité visuelle de près. « Je voulais avoir accès à une échelle standardisée en arabe pour effectuer des tests auprès de mes patients et j’ai réalisé qu’il n’y en avait pas », explique-t-elle.
« En arabe, il n’y a pas de textes types desquels extraire des phrases. De plus, il n’existe pas de police standard ou acceptée et de méthode uniformisée pour déterminer la taille d’un texte, comme c’est le cas dans des langues comme l’anglais, avec les lettres romaines », confirme la Dre Susan Leat, la superviseure du projet.
Pour surmonter ces défis, les Dres Alabdulkader et Leat ont utilisé une seule phrase répétée et choisi une lettre comme « critère » pour déterminer la taille de la police pour chaque ligne et l’espacement entre les lignes.
Puisqu’il n’est pas possible de comparer physiquement la taille des caractères arabes à celle des lettres romaines, les Dres Alabdulkader et Leat ont adapté de manière empirique la taille des caractères arabes par rapport à celle des lettres romaines selon la performance de lecture des participants qui pouvaient lire dans les deux langues.
Avec l’aide du Bureau de la commercialisation de l’UW, les deux chercheuses ont obtenu les droits d’auteur de l’échelle BAL et l’ont commercialisée.