Devenir une clinique à service complet donne de la valeur
lundi, novembre 30 2020 | 17 h 20 min | Magazine Optik
En 2016, grâce à un partenariat avec IRIS, Phil Mattes, un opticien de Colombie-Britannique, a pu avoir accès immédiatement à une part importante de la valeur nette de son entreprise.
Ce partenariat lui a permis d’ajouter des services d’optométrie à la clinique et ainsi de donner plus de valeur à celle-ci et de faciliter sa stratégie de sortie et de retraite.
Voici un aperçu du périple de Phil avec IRIS, et des défis et des réussites vécus en cours de route.
Planification de la retraite – départ anticipé
À 62 ans, Phil commençait à songer à la retraite et à vendre sa ravissante boutique, Optix, située dans un rez-de-chaussée de Marine Drive, à Vancouver.
Puisque que la planification de la sortie puisse prendre de cinq à sept ans ou plus à mettre en œuvre, Phil savait qu’il devait trouver une stratégie rapidement. Son conseil : « Vous devez préparer votre retraite plusieurs années à l’avance, avoir un plan et commencer tôt. N’attendez pas à la date où vous souhaitez vous retirer. »
Tout d’abord, Phil a pensé à vendre son entreprise au personnel actuel. Il l’a fait évaluer par un professionnel et a offert à ses employés d’acheter la boutique. Après de longues discussions, les employés ont décidé de ne pas poursuivre dans cette voie.
Saisir
les occasions
Phil a
informé un collègue de la décision de son personnel. La nouvelle a circulé
rapidement, comme c’est souvent le cas dans l’industrie de l’optique. Peu de
temps après, il recevait un appel d’IRIS concernant la vente potentielle de son
entreprise et planifiait un dîner d’affaires.
Puisque IRIS a été en mesure de lui offrir la valeur de l’évaluation qu’il avait fait faire, il a accepté de la vendre.
En février 2016, Phil a signé l’entente avec IRIS. Cette dernière deviendrait propriétaire de 75 % des parts de la clinique, et Phil conserverait 25 % des parts pour les trois années suivantes.
Phil a reçu une somme importante à la signature de l’entente et d’autres versements suivraient selon le rendement des ventes en fonction de la clause d’indexation sur les bénéfices futurs de trois ans.
Transformer
une boutique d’optique en soins de la vue complets
Avant
l’établissement du partenariat, Phil n’avait pas d’optométriste sur place.
Il dépendait des recommandations des ophtalmologistes locaux et des clients entrant avec une prescription en main.
Le partenariat avec IRIS a réglé ce problème en transformant la boutique d’optique de Phil en une clinique de lunettes et de soins de la vue complets offrant des services d’optométrie sur place. De gros changements ont dû être apportés pour finaliser la transformation.
IRIS a ajouté une salle de préexamen et un équipement de réfraction et de diagnostic afin de meubler tout un corridor d’optométrie de la clinique. Bien que cela ait nécessité un peu de remaniement, Phil est content du résultat. La voie a été ouverte pour agrandir la clinique et donner plus de valeur à la part restant de Phil.
Défis
professionnels et personnels
Phil a
aussi dû s’adapter aux montures qu’IRIS vendait, car elles différaient de
celles qu’il offrait.
Lorsque Phil a expliqué que les clients venaient chez Optix en raison des montures uniques qu’elle offrait, il a pu trouver un compromis avec IRIS. Certaines gammes disparaîtraient, mais les plus populaires continueraient d’être vendues pour satisfaire les clients exigeants.
La transition d’une boutique qui ne possédait que des versions papier des dossiers de ses clients à des dossiers électroniques s’est avérée tout un défi à relever.
L’adaptation au système numérique d’IRIS ne s’est pas faite en un clin d’œil.
Heureusement, un membre de son personnel de longue date avait déjà travaillé pour IRIS, et la transition s’est faite rapidement.
Phil a aussi éprouvé de la difficulté à passer de propriétaire, à membre de la direction et à employé à temps partiel : « Ce n’est pas facile d’effectuer la transition de propriétaire-patron-gérant à employé à temps partiel. C’est une grande adaptation, car j’aime encore tenir les rênes, mais il faut s’adapter. » Phil considérait que cette étape était nécessaire pour oublier complètement la clinique lorsqu’il prendrait sa retraite.
Le
résultat final
Dans
l’ensemble, le partenariat avec une grande société a beaucoup sécurisé Phil,
notamment en raison des filets de sécurité qui le protégeraient si la situation
virait au vinaigre et du plan de retraite qu’il avait mis en œuvre.
Le plus grand pouvoir d’achat et les ressources qu’un partenaire bien financé a apportés à la table ont permis à Phil de plus vivre les incertitudes qui pesaient sur lui à titre de propriétaire unique de l’entreprise.
À la fin, Phil était en paix avec sa décision : « J’ai aimé mon expérience. J’ai dû m’adapter aux nouvelles procédures d’IRIS, mais c’est vraiment ce que j’en pense. Je gagne, IRIS gagne, alors la situation est gagnante. Tout le monde est heureux. Que pourrions-nous demander de plus? »
Aujourd’hui, Phil profite d’une retraite complète.
Il passe du temps à son chalet, au Manitoba, où il joue au golf, va à la pêche et effectue les réparations que nécessite ce type d’habitations.
On dirait qu’il y aura du brochet pour souper!
IRIS, Le Groupe Visuel, a accordé à Eye Care Business Canada un accès inconditionnel à quatre professionnels de la vue qui ont conclu un partenariat ou une transaction avec lui. Ils se livrent sur les défis auxquels ils ont dû faire face, les obstacles qu’ils ont dû surmonter et les réussites qui font leur fierté.